Le PNUD Guinée et ses partenaires donnent aux femmes et aux filles les moyens de faire entendre leur voix et d’être des actrices égales dans la prise de décision liée aux changements climatiques et à la durabilité pour un développement durable et une plus grande égalité des sexes.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui au Développement de l’Aquaculture en Haute Guinée (PADAHG), financé par le Japon, le PNUD et le Gouvernement:
👉 + 100 femmes organisées en groupement d’intérêt économique (GIE) et de milliers de femmes rurales sont structurées et enrôlées en comité de gestion au tour des mares communautaires aménagées,
👉 5 094 femmes sur un total de 7 276 pêcheurs ont participé aux activités de pêches communautaires en 2020 et 2021. Les journées de pêche au niveau des mares sont des activités socio-culturelles avec une grande mobilisation des communautés qui discutent du développement de leur localité et du renforcement de la cohésion sociale,
👉 550 femmes sont engagées dans la commercialisation du poisson produit, 2020 kg de poissons vendus sur le marché,
👉 236 femmes pratiquent les techniques de traitement de poisson, notamment le fumage.
Outre l’autonomisation financière des femmes et l’amélioration de la sécurité alimentaire, la pratique de la pisciculture en Haute Guinée, permettra de reconstituer la nappe phréatique et la flore des têtes de sources ; de résoudre la pression anthropique sur la destruction de la flore et la faune sauvage par des chasseurs en quête de protéines animales. Elle contribuera également à promouvoir la biodiversité à travers le repeuplement des cours d’eau en ressources halieutiques.
René K. IFONO
Expert en communication pour le développement
