Dans le cadre du « Projet d’Appui au Développement de l’Aquaculture en Haute et Moyenne Guinée (PADAHMG) » initié par l’Agence Nationale d’Aquaculture de Guinée (ANAG) avec le soutien technique et financier du Japon, de la Fédération de Russie et du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ONU Développement, un atelier de formation des agents vulgarisateur, cadres de l’ANAG, directeurs régionaux de la pêche et personnes ressources du projet en gouvernance des organisations a eu lieu à Kankan, du 21 au 27 septembre 2020.
Une semaine durant, les capacités opérationnelles de 30 participants composés de : Cadres de l’ANAG, Agents Vulgarisateurs et Services Techniques Déconcentrés du Ministère des Pêches ont été renforcées en Gouvernance Interne des Organisations leur permettant de mener à bien la mission de dynamisation des Comité de Gestion des Sites Piscicoles qui constitue un des résultats attendu clé du projet en vue de permettre une bonne pérennisation des acquis sur le terrain.
Cette formation est consécutive à celle organisée le trimestre passé sur l’animation et l’andragogie des agents vulgarisateurs, STD et cadres de l’ANAG. Elle pour but de renforcer les capacités des acteurs sur la gestion d’un mouvement associatif.
Pour le Directeur Général de l’Agence Nationale de l’Aquaculture de Guinée Mr Sidiki KEITA « le but est de faire acquérir aux membres des Comités des informations et savoir-faire nécessaires, pour avoir une bonne maîtrise du contexte politique, socioéconomique et éducationnel dans lequel se développe la filière piscicole, afin de mieux situer leurs rôles en vue de rendre plus efficace leurs actions dans ce domaine ».
A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées, entre autres : (i) la poursuite des séances de formation en faveur des cadres de l’ANAG et Agents Vulgarisateurs pour renforcer leur capacités opérationnelles; (ii) l’appui aux comités de gestion des mares pour l’obtention des documents juridiques et administratifs ; (iii) la multiplication des formations en faveur des Comités de Gestion des mares et (v) l’appui aux comités de gestion pour la mobilisation des ressources et leur sécurisation à travers l’ouverture d’un compte bancaire.
En Haute Guinée, les mares, les confluents des rivières et marigots, les retenues des périmètres irrigués et les excavations des exploitations de l’or et du diamant offrent des vraies opportunités à la pisciculture. Compte tenu donc de ce potentiel dont dispose la région en matière d’amélioration de la production halieutique, sur financement du Japon et du ONU Développement, l’Agence nationale de l’aquaculture de Guinée a initié un « Projet d’appui au développement de la pisciculture en Haute Guinée ».
Le Projet, dans sa mise en œuvre vise le développement des compétences humaines durable pour développer et mettre en œuvre le projet au bénéfice des communautés dans le souci de leur autonomisation.