La réunion de la cinquième session du Comité de pilotage du Projet « Adaptation basée sur les Ecosystèmes des communautés vulnérables de la Région de la Haute Guinée-AbE-HG » s’est tenue le jeudi 07 janvier 2021 par visioconférence sous l’égide du Ministère de l’Environnement, des Eaux et Forêts (MEEF).
La session avait pour objectif de soumettre à l’appréciation des membres du Comité et des parties prenantes, les résultats obtenus par le projet en 2020, les contraintes rencontrées, les leçons apprises et les perspectives pour l’année 2021.
Au total, 51 participants ont pris part à la visioconférence, notamment les membres du Comité de pilotage composés principalement de représentants des Ministères de l’Environnement, des Eaux et Forêts, du Plan, de l’Agriculture, de la Météorologie, de l’Elevage, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, des coordonnateurs nationaux de projets et programmes de l’environnement, les Points focaux nationaux des Conventions de Rio ainsi que les Secrétaires généraux chargés des collectivités des préfectures, les maires des Communes Rurales concernées, des ONG et des personnes ressources.
S’exprimant au nom du Représentant résident du ONU Développement, Mamadou Ciré CAMARA, Chargé de Programme Environnement et Développement Durable du PNUD, a « souhaité la bienvenue aux membres du Comité de pilotage avant de les exhorter à examiner judicieusement les documents soumis à leur appréciation, évaluer les résultats obtenus par le projet en 2020 et proposer des solutions idoines pour pallier aux différentes contraintes et difficultés rencontrées sur le terrain ». Pour terminer, il leur a également demandé « d’apprécier la pertinence des activités du Plan de travail annuel (PTA) 2021 ».
De son côté, Seydou Bari SIDIBE, Secrétaire Général du Ministère d’Etat de l’Environnement, des Eaux et Forêts (MEEF) et Président du Comité de pilotage a « magnifié solennellement le dynamisme de la collaboration existante entre la Guinée, l’ONU Développement et le GEF et s’est engagé personnellement à ne ménager aucun effort pour consolider chaque jour davantage, cette excellente coopération ».
Poursuivant son allocution, M. SIDIBE a relevé que « l’approche utilisée dans la mise en œuvre du Projet est axée sur les bonnes pratiques de gestion durable des écosystèmes pour aider les communautés vulnérables à s’adapter aux chocs et stress climatiques dans le Bassin Supérieur du Fleuve Niger, précisément dans les préfectures de Faranah, Kouroussa, Mandiana et Kissidougou ».
A l’issue de l’examen approfondi des documents soumis et des discussions en visioconférence, la cinquième session du Comité de Pilotage du Projet AbE a adopté plusieurs recommandations dont entre autres :
- Poursuivre la forte implication des autorités locales et administratives à tous les niveaux dans le suivi rapproché et la mise en œuvre des activités du projet ;
- Renforcer les capacités des groupements féminins constitués autour des périmètres maraîchers à la production des engrais organiques et aux techniques de compostage afin d’augmenter la production;
- Sélectionner des variétés de semences maraîchères et de riz améliorées adaptées soit à la saison sèche soit à la saison pluvieuse;
- Evaluer le taux de recul des superficies brûlées après la mise en place et l’opérationnalisation des 36 comités de gestion des ressources naturelles ;
- Poursuivre l’appui à l’opérationnalisation des stations météorologiques ;
- Elaborer des thèmes de recherche en lien avec les activités socioéconomiques menées par le projet et en partenariat avec les institutions de recherche et d’enseignement ;
- Engager un plaidoyer pour la mobilisation du fonds de contrepartie.
Financé par le GEF, l’ONU Développement et le Gouvernement Guinéen, l’objectif du projet est de réduire la vulnérabilité des communautés locales du bassin supérieur du fleuve Niger aux risques supplémentaires posés par le changement climatique et renforcer leur résilience de manière générale à travers une approche axée sur les écosystèmes qui se concentre sur les bassins versants, les pratiques d’utilisation des terres et la capacité d’adaptation.
